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La directive prévoit également l’indemnisation des salariés victimes de discrimination salariale et inverse la charge de la preuve : ce sera à l’employeur de prouver l’absence de discrimination. A charge pour les États membres de définir des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives pour les employeurs concernés.
La Ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et la Ministre du Travail ont confirmé que la France entendait déposer un projet de loi portant transposition de la directive en septembre 2025, après une large concertation avec les partenaires sociaux. Celle-ci a débuté le 21 mai 2025 sur la base d’un document reprenant les déclarations de la Ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, qui dès le 14 mai 2025, a annoncé une refonte complète de l'index égalité en 2027, partant du constat de la persistance des inégalités salariales à des niveaux élevés.
Aussi, le projet de loi transposant la directive en France permettra de réformer l'index égalité femmes-hommes, le futur index égalité devant être construit à partir des sept indicateurs prévus par la directive :
- l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes ;
- l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes au niveau des composantes variables et complémentaires ;
- l'écart de rémunération médian ;
- l'écart de rémunération médian au niveau des composantes variables et complémentaires ;
- la proportion de femmes et d'hommes bénéficiant de composantes variables et complémentaires ;
- la proportion de femmes et d'hommes dans chaque quartile de rémunération ;
- l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes par catégorie de travailleurs, ventilé par salaire ou traitement ordinaire et par composantes variables ou complémentaires.
En l’état des informations disponibles, les six premiers indicateurs de la directive (article 9) seront certainement automatisés via la DSN, pour alléger la « charge administrative » de toutes les entreprises. Le septième indicateur devra être communiqué tous les ans par les entreprises de plus de 250 salariés et tous les trois ans dans celles de 50 à 250 salariés. L’obligation de communiquer le septième indicateur sera reportée à 2030 pour les entreprises de moins de 150 salariés, contre 2027 pour les autres entreprises.
A ce stade, il est prévu de maintenir l’application de l’index avec un « dispositif allégé » pour les entreprises de 50 à 99 salariés.